Bulletin thématique n°6 "La continuité"
Intervention conjointe d'Elodie DA SILVA (sage-femme) et de Marlène FABBRO (assistante sociale) aux journées Post-Universitaires organisées les 13 et 14 octobre 2022 par l'APSF (Association Professionnelle de Sages-Femmes)
Rédigé par Elodie DA SILVA et Marlène FABBRO- Octobre 2022
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Programme des Journées Post-Universitaires des 13 et 14 octobre 2022, disponible en cliquant ici
Rédigé par Brigitte Dalet et Cécile Peltier, Cadres socio-éducatives - Octobre 2021
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Rédigé par Catherine MACHI, Cadre socio-éducative - Octobre 2021
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Bulletin thématique n°5 "Agitation sur les chantiers"
Bulletin thématique n°4 "La panne"
Bulletin thématique n°3 "La tâche du lien"
Bulletin thématique n°2 "L''aller-vers"
Bulletin thématique n°1 "L'attente"
Vignette n°18 "Et voilà c'est l'été" par l'équipe du DAPSA
Vignette n°17 "Repérage" par Tommy Caroff, directeur
Vignette n°15 "J'avoue...(ou réponse au n°10)" par Cécile Peltier, éducatrice spécialisée
Vignette n°14 "Bas les masques!" par Cécile Peltier, éducatrice spécialisée
Vignette n°13 "Le temps des retrouvailles" par Stéphanie Detrez, psychomotricienne
Vignette n°12 "Petites perturbations atmosphériques" par Brigitte Dalet, assistante sociale
Vignette n°11 "Mission alliance" par Madeline Thomas, assistante de direction
Vignette n°9 "Réanimation psychique (ou réponse aux "empêchés"?)" par Marijo Taboada, psychiatre
Vignette n°8 "Empêchés, et comme tout le monde!" par Cécile Peltier, éducatrice spécialisée
Vignette n°7 "Naviguer à vue...mais naviguer quand même" par Marijo Taboada, psychiatre
Vignette n°6 "Comme si, comme ça" par Brigitte Dalet, assistante sociale
Vignette n°5 "Nouvelle distance?" par Tommy Caroff, directeur de l'association DAPSA
Vignette n°4 "Et vous, vous allez bien?" par Cécile Peltier, éducatrice spécialisée
Vignette n°3 "Tord-Peur" par Marijo Taboada, psychiatre
Vignette n°2 "Du grain à moudre" par Tommy Caroff, directeur de l'association DAPSA
Vignette n°1 "De l'importance du futile" par Marijo Taboada, psychiatre
Rédigé par Brigitte DALET, Cadre socio-éducative - Avril 2020
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Intervention conjointe de Catherine Machi et Cécile Peltier, éducatrices spécialisées.
Colloque organisé par l’association Dessine-moi un mouton le 3 mars 2020 à Paris :
« Psycho-traumatismes, pathologies chroniques et parcours migratoires »
Table ronde : les jeunes mères, quel impact du psycho-traumatisme et de la maladie chronique sur le lien mère-enfant ?
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Programme de la 1ère journée commune Réseaux Périnat-Grandir, disponible en cliquant ici
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Parue dans la revue "Contraste" numéro 46 - Revue semestrielle 2017
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Elles se sont rencontrées, elles se sont racontées, puis parlées. Elles se sont probablement appuyées les unes aux autres. Elles ont sûrement repéré les difficultés, venant d’elles, mais venant aussi des autres (le corps social, les idées reçues, les institutions). Mais elles ont aussi, certainement, mis à jour leurs compétences et leur capacité et partiellement aussi celles des autres (le corps social, les institutions qui parviennent parfois à interroger leurs idées reçues).
Elles sont parties de rencontres de rue, puis s’est fondé le « café des mamans ».
Alors elles ont souhaité que ce travail participe à la co-construction citoyenne et collective d’une pensée sur la parentalité ; discuter avec vous de « l’être maman ».
Mais il s’agit aussi d’ouvrir des perspectives, de s’appuyer sur leurs expériences pour réfléchir à, ce que pourrait être une stratégie de santé communautaire autour des questions de parentalité et d’addictions.
Elles, ce sont des mères en « situation de toxicomanie », des « mamans de choc » et elles viennent de Lausanne pour nous rencontrer.
Elles ont tourné un film et nous proposent de partager et de réfléchir avec elles.
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Rédigé par Stéphanie DETREZ (Psychomotricienne au Réseau DAPSA) et Julie LARGILLIERE (Psychologue au Réseau DAPSA) - Mars 2017
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Rédigé par Tommy CAROFF, Directeur du Réseau DAPSA - Décembre 2016
Point d'étape sur un dispositif d’accès aux soins des nouveau-nés exposés à l’alcool pendant la grossesse.
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Le DAPSA poursuit son projet d’accès aux soins des nouveau-nés exposés à l’alcool pendant la grossesse et vous invite à son prochain chantier pluridisciplinaire.
Nous continuons notre travail sur l’attention portée aux enfants, aux bébés exposés à l’alcool pendant la grossesse. Francilien, le Dapsa se doit de travailler cette question en prenant en compte les besoins, demandes, offres et particularités territoriales.
Pour cette deuxième conférence, nous souhaitons mettre l’accent sur cette vigilance nécessaire en tentant de construire, de co-construire plutôt, ensemble, un dispositif permettant de prendre en compte ce qui est possible de faire, ce qui ne parait pas possible, du moins à première vue, ce qui peut être amélioré, ce qui exigera un effort d’imagination ou un réaménagement de nos pratiques de travail.
On sait bien que le « ya ka » ne sera pas suffisant car trop de freins, de réticences viendront faire barrage. Mais, la tâche n’est pourtant pas si incommensurable en réalité si on parvient à sérier les questions.
David Germanaud va nous présenter la problématique, et ce non seulement en termes de diagnostic et de pronostic. Son expérience lui permet d’affiner l’approche afin de concentrer nos efforts.
Dans un deuxième temps, le Dapsa présentera comment peut se construire un dispositif permettant dans le meilleur des cas l’inclusion des enfants dans les réseaux pédiatriques, mais aussi des dispositifs ad hoc, propres et centrés sur l’enfant, sa famille, son entourage et ses professionnels de proximité, afin de maintenir la continuité de notre attention collective.
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L’intégration des nouveau-nés exposés à l’alcool pendant la grossesse dans les réseaux de suivi des enfants vulnérables en étant à ses prémisses, l’objectif est de présenter le dispositif pédiatrique et de réfléchir à la place que chaque structure, chaque profession, peut prendre dans le soutien à la famille et dans le travail en partenariat. Il s’agit ainsi de repérer et d’anticiper les freins et les leviers au bon déroulement du suivi de l’enfant sur toute la période de son inclusion dans le réseau pédiatrique. Les interventions ont vocation à donner un point de départ commun à la réflexion entre participants.
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Le Dapsa, réseau francilien, travaille depuis longtemps sur les questions de périnatalité et d'accès aux soins des nouveau-nés, notamment ceux ayant subi une exposition à l'alcool pendant la grossesse et s'interroge :
Quel repérage en maternité et pendant la grossesse?
Comment mener un travail en réseau pour les partenaires cheminant auprès des parents ou futurs parents, quand il faut prendre en compte les besoins de soins de l'enfant?
Comment mener un travail en réseau pour les partenaires cheminant auprès des bébés quand il y a contexte d'exposition à l'alcool in utero?
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Le Dapsa, réseau francilien, travaille depuis longtemps sur les questions de périnatalité et d'accès aux soins des nouveau-nés, notamment ceux ayant subi une exposition à l'alcool pendant la grossesse et s'interroge :
Quel repérage en maternité et pendant la grossesse?
Comment mener un travail en réseau pour les partenaires cheminant auprès des parents ou futurs parents, quand il faut prendre en compte les besoins de soins de l'enfant?
Comment mener un travail en réseau pour les partenaires cheminant auprès des bébés quand il y a contexte d'exposition à l'alcool in utero?
Les professionnels de terrain, en contact avec les femmes enceintes et les nouveau-nés, avec lesquels nous travaillons et échangeons depuis des années, nous font part de leur travail quotidien avec ce public et des difficultés auxquelles ils sont confrontés dans les contextes d'addictions.
De cette collaboration est né le projet de construire des groupes de travail locaux en Seine et Marne sur ces questions sensibles.
Une pratique originale dans l'appui aux professionnels exposés à ces questionnement, nous est présenté par Corinne CHANAL.
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Lors d’une visite prénatale, d’une échographie, les professionnels repèrent un « petit quelque chose » qui chiffonne. Des bizarreries, un comportement inadapté, une sorte de confusion, un débit précipité et que l’on ne comprend pas bien. Parfois, on sait que cette femme est déjà suivie dans un centre spécialisé. Parfois on ne sait rien. Ces troubles sont-ils anciens, ou apparaissent-ils lors de la grossesse ?
Des questions vont émerger: quel traitement compatible avec la grossesse ? Comment va se passer l’accouchement ? Les premiers jours avec le bébé ? Quel est l’entourage de cette mère, de son bébé ? Et sur le plus long terme : comment bébé va-t-il grandir avec une maman discontinue psychiquement ? Quelle aide peut-on leur apporter à l’un et à l’autre ?
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Parfois la rencontre entre la mère et son bébé ne se fait pas, pas comme on voudrait, ou trop près ou trop loin ; une apparente indifférence, des pleurs incoercibles, un sommeil trop profond…
Comment comprendre ce qui se noue ou ne se noue pas ?
Comment cheminer au côté d’une mère qui semble ne pas pouvoir le devenir ? Comment soutenir un bébé qui anime ou qui renonce, face à cette mère en difficulté ?
Ces questionnements traversent tous les professionnels qui ont à côtoyer cette mère, son enfant. Plus encore lorsqu’une addiction, une relation complexe au père ou au conjoint, une enfance abîmée nous fait craindre par anticipation que la mère et l’enfant ne se rencontrent pas « comme il le faudrait »…
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La situation des enfants de parents souffrant d’addiction requiert une grande justesse éthique et humaine quant à l’accompagnement et aux interventions qui leur sont proposés. Respect de l’autonomie et des droits humains, principe de non-malfaisance, mais aussi assistance à personne en danger, possible devoir d’intervention ou injonction thérapeutique, en sont les pôles nécessairement antagonistes…
La Convention internationale des droits de l’enfant constitue une immense avancée dans la reconnaissance des besoins de l’enfant et de son droit à être entendu et donc à participer aux décisions qui le concernent.
Une question reste cependant largement dans l’ombre et le flou quant à son point de responsabilité : celle pour l’enfant de pouvoir entendre nommer avec pertinence la situation dont il souffre. Ce besoin de parole était reconnu par Françoise Dolto comme le principal déterminant de sa capacité à se construire à travers les difficultés qu’il vit.
Ce chantier propose un récit à plusieurs voix de deux ans des suivis périlleux (pour elle-même, pour les professionnelles) d’une femme ayant des consommations massives d'alcool de ses deux grossesses et du placement de ses enfants.
Dans le cadre de ce chantier, les auteurs décriront de leur place professionnelle et/ou de celle de leur institution, leur travail auprès de la patiente et au sein du groupe soignant réunissant les professionnels des différentes institutions et des différents métiers engagés
Ainsi les interventions permettront d’illustrer la polyphonie des contextes institutionnels et de leurs contraintes, l’articulation des différents suivis, la dimension groupale des accompagnements.
L'animatrice de réseau mettra en lumière le travail de groupe et la construction de l'enveloppe soignante.
Enfin, quelques éléments théoriques permettront de jeter les premières bases d'une réflexion sur la création de ces espaces de liberté et de penser indispensables.
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La sortie de l’Hôpital Mère-Enfant de l’Est Parisien se pense dans la tête des professionnels de l’hôpital (et peut-être pas de la même façon selon les missions de chacun) et se prépare avec la mère et son enfant.
Mais cette sortie se pense aussi dans la tête de ceux qui étaient à l’origine de la demande, ceux qui seront là à l’extérieur, l’entourage familial…
Pour chacun, des attentes et des craintes différentes, qu’il n’est pas toujours facile de partager.
Les difficultés sociales et économiques actuelles viennent compliquer la tâche ; si elles sont terriblement prégnantes, elles ne doivent cependant pas nous empêcher de penser ensemble ce passage qu’est la « sortie »
L’équipe de l’HMEEP vous propose de venir discuter avec elle des importantes questions que posent les sorties de nos patientes et de leur bébé…
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Après une première matinée de travail, riche en échanges, les questions soulevées par les participantes ont été nombreuses, et toutes méritent une attention particulière.
Évidemment on ne peut, on ne pourra jamais, faire le tour de la question, mais mettre en commun notre pensée est probablement une des meilleures façons de trouver la posture professionnelle la plus adéquate.
Nous vous proposons donc de continuer ce travail en commun et pour faciliter l’échange nous commençons par le travail d’accueil en pouponnière avec les axes suivants (qui reprennent une partie des questions apportées par la salle) :
Continuité pour l’enfant
Continuité du lien parent/enfant
Continuité pour les professionnels
De nombreux professionnels font part d’une « souffrance » : personnelle ? par identification au parent ? à l’enfant ?
Comment prépare-t-on le bébé ? Comment se prépare-t-on ? Mais aussi, comment se prépare le départ du bébé ?
Comment peut-on construire une image de la continuité parentale ?
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Pour les professionnels qui accueillent, suivent, poussent et tirent parfois pendant des années des patients (ou usagers, ou hébergés, ou… appelons les comme on peut), l'annonce d'une grossesse, l'arrivée d'un enfant est source de préoccupations. Comment ça va se passer ? Cet homme, cette femme pourront-ils s'occuper de leur enfant ? Et surtout, les "autres" pourront-ils accepter ces parents "différents", "mal vus" ?
Parfois, sans qu'on ait ici à juger du bien-fondé de la décision, il est décidé que l'enfant ne peut vivre auprès de ses parents.
Les professionnels du côté des parents entendent (recueillent) la colère, l'humiliation, le sentiment d'être rejeté, parfois une forme de soulagement… Ils perçoivent les souffrances des parents face à cette situation de séparation (de placement) non choisie.
Mais, de l'autre côté, que se passe-t-il pour l'enfant, parfois soumis aux mêmes ressentis que ses parents; comment est-il accueilli, attendu, soutenu ?
Et s(c)es parents, comment sont-ils entendus dans ces lieux dédiés aux enfants ? Comment le lien parental est-il considéré, travaillé ? Quels appuis sont proposés aux parents ?
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Un binôme constitué d'une éducatrice ou d'une psychologue et d'une psychomotricienne intervient auprès de familles en situation difficile, avec de jeunes enfants. Objectif : les aider à "constituer" la relation qui sera la plus favorable au développement de l'enfant.
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Articuler le travail auprès de parents en souffrance, avec leurs enfants et avec les professionnels qui les entourent, suppose de prendre en compte les contraintes qui s'imposent aux uns et aux autres, contraintes internes et externes. Temps discontinu des addictions, temps long de la grossesse, temps précipité de la naissance, temps de grandir, temps de guérir, temps de pensée et temps d'agir : les temporalités psychiques viennent se télescopent, s'opposent, les obligations professionnelles aussi.
À ceci, déjà connu, va s'ajouter la diminution sournoise de temps imprécis, informels, d'échanges et de pensée et la contrainte d'un compte-rendu et d'une culture du résultat qui vient perturber les équilibres instables mis en place.
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Ce serait bien qu'elle aille à l'hôpital mère enfant….
Deux ans déjà que l'hôpital mère enfant de l'est parisien a ouvert ses portes. Pensé depuis plus de 20 ans, il a été porté, soutenu, attendu tant nous ressentions tous la nécessité d'un lieu pour accueillir, soigner des futures mères et des mères accompagnées de très jeunes enfants.
Tant attendu d'ailleurs, que les demandes ont vite afflué.
Tant attendu que parfois la procédure d'admission semble lourde, inadaptée, voire peu lisible.
Deux ans déjà que l'HMEEP a pris sa place dans le dispositif francilien, dans la chaîne des propositions qui peuvent être faites à ces mères et à ces bébés.
Le temps nécessaire pour confronter un projet imaginé et sa réalisation. Le temps de poser les questions sur ces deux ans d'expériences.
Nous commencerons par le début : c'est quoi la procédure d'admission ? un examen ? de qui ? de qui écoute-t-on les paroles (de la jeune accouchée, du bébé, de l'équipe à l'origine de la demande ? qu'est ce qui est évalué, apprécié, mesuré ?
Comment comprendre la décision prise ?
Et les autres, ceux qui adressent, qu'en pensent-il ?
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Nous sommes tous interpellés par les questions de l’alcoolisation féminine pour différentes raisons et plus particulièrement pendant la grossesse. Que ce soit conscient ou inconscient, la consommation d’alcool chez une femme enceinte nous fait osciller entre l’obligation morale de préserver l’enfant à venir et celle de maintenir le lien avec la femme pour l’accompagner vers les soins.
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Elle est enceinte, elle le sait depuis quelques jours, quelques semaines, quelques mois… Elle suit un traitement de substitution aux opiacés, méthadone ou subutex®, en ville ou en centre spécialisé. Ce traitement lui a permis de stabiliser, peu ou prou, la prise de substances psycho actives, sa vie est moins chaotique, … et la grossesse survient.
Elle sait que les opiacés traversent la barrière placentaire, elle sait que son bébé baigne dedans. Elle s’interroge sur cette question, sur « le mal » que ça pourrait lui faire. Elle sait, peut-être même que son enfant précédent en a souffert, que son futur bébé risque un syndrome de sevrage à la naissance.
Alors, elle s’interroge, ou ne s’interroge plus : il faut que cela cesse, que son bébé naisse indemne et ne risque pas de souffrir de ce syndrome de sevrage.
Alors, elle vient voir son médecin et dit : « Docteur, je voudrais arrêter le traitement avant… »
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"Holding des mères, nursing des bébés" ou "comment, en soutenant les mamans, on leur permet de soutenir elles-mêmes leur bébé?" est bien l'hypothèse de base avec laquelle nous travaillons.
C'est donc dès la grossesse que nous tentons de soutenir les futurs parents, en pratique, essentiellement les mères, dans leur sentiment d'exister.
Leur permettre d'être, de ressentir ce qu'ils vivent, de partager émotionnellement leurs expériences, dans l'infra-verbal et la verbalisation, favorisera l'accueil de leur bébé.
Nous avons eu l'idée d'étayer notre regard "bienveillant" par la "réflexion" de la photographie. Ainsi, au-delà denotre regard sur eux, proposer de fixer des moments de leur vie par l'intermédiaire de photographies et les leur restituer, permet, nous semble-t-il, que les personnes saisissent quelque chose de leur vécu.
A travers cet outil de la photographie, comment la personne se saisit du nouveau regard qu'elle peut porter sur elle-même?
C'est en partant de cette croisée des regards que nous vous proposons de discuter la question du holding des mères et du nursing des bébés.
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« C’est moi qui devrais aller en crèche » La jeune mère fait un peu la moue, nous regarde en coin, lance un coup d’œil rapide à sa petite fille qui joue sur le tapis. Elle est pâle, fatiguée et se plaint de cette enfant trop prenante mais qu’elle ne peut lâcher, … car c’est « grâce à elle qu’[elle] tient ».
Combien de fois avons nous vu des mamans porter si mollement leur bébé qu’on pensait qu’il allait tomber ? Combien de fois avons-nous entendu que c’est ce bébé qui « tient » la maman »
Face à ce couple, comment les différents professionnels présents dessinent-ils le cadre du suivi, le « paysage » de l’accompagnement pour permettre à cette mère de grandir suffisamment pour porter son bébé.
Le DAPSA propose ce thème de réflexion pour ses chantiers de rentrée : porter les mères, comment, pourquoi, comment repérer les mouvements psychiques de cette mère, de ce bébé.
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Vieux souvenir d’enfance des années 50 sur les murs du métro parisien…
Depuis, la question est toujours vraie, mais la question se pose aussi, parfois de façon plus visible, pour les drogues illicites (héroïne, cocaïne, cannabis) et pour certains médicaments.
Comment la question a été pensée, que l’on parte de l’alcool et de ses conséquences sur les enfants, que l’on parte de la drogue et du soin apporté à ces parents ?
Quelles spécificités dans l’accompagnement des mères et futures mères ayant une consommation problématique d’alcool et celles usant de drogues illicites ? Mais peut-être aussi quelles convergences ?
Nous vous proposons de participer à cette réflexion à partir d’une discussion ouverte entre le Pr Maurice Titran, pédiatre au CAMSP de Roubaix et le Dr Jean Ebert, pédopsychiatre et médecin directeur du centre Horizons.
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Les durées de séjour en maternité s’amenuisent, et dans la plupart des cas les personnes concernées s’en réjouissent. Habituellement, le retour au domicile est attendu avec impatience afin de sortir d’une ambiance souvent vécue comme trop médicale au moment de la naissance. Les pères souhaitent vivre à plein temps avec leur conjointe et leur bébé, les mères sont ravies de retrouver leur confort quotidien, voire les aînés, ceux-ci sont contents de retrouver leur mère, et peut-être le petit frère ou la petite sœur. Les visites au domicile sont plus agréables pour les amis et l’entourage tente d’amoindrir les efforts et la fatigue inhérente à l’arrivée d’un enfant.
Mais parfois, les conditions de vie extérieures ne sont pas toujours aussi favorables et aidantes, quelquefois, les équipes de maternité et de pédiatrie s’interrogent face à une maman et un bébé qui peinent à faire connaissance, certaines fois encore les difficultés, repérées ou pressenties, de la mère ou du père inquiètent, notamment lorsqu’elles sont en lien avec des consommations abusives de psychotropes.
Comment, dans le laps souvent court du séjour en maternité peut-on construire un dispositif d’accompagnement pour ces parents et ces bébés ? Quels interlocuteurs, quels partenaires mobiliser ? Comment articuler les différentes prises en charge ? Comment travailler avec les parents la nécessité de ce dispositif ?
Pour cette nouvelle année 2007, le DAPSA souhaite mettre en chantier avec vous tous les services à développer pour favoriser l’accueil de l’enfant, donc aussi l’accueil de ses parents.
Cette séance de janvier en est la première ébauche et permettra de définir les axes de travail pour les mois à venir.
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